Quand elle écrit Vinciane Mandrin nous colle des petites claques mentales, de celles qui réveillent et recentrent nos pensées erratiques. Autrice et performeuse, son recueil mêle autotheorie et poésie, pour rendre compte d’expériences intimes du monde et mener des réflexions sur les enjeux politiques qu’elles soulèvent. Tout en réfléchissant aux conditions matérielles de création des écrivains,
elle s’inscrit dans une lignée d’auteurices et d’artistes en lutte – contre les institutions et l’heteropatriarcat – qui pensent et ont pensé l’imbrication des rapports de classe de genre et de race.
Sa prose est une torche, incendiaire et lumineuse, dangereuse et salvatrice, elle brûle et caresse à la fois, mais jamais dans le sens du poil, lisez la.
La préface est de la fabuleuse Luz Volckman et les dessins de Nino Andre.
Commentaires récents