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Rencontre avec Mathilde Roussel et Matthieu Raffard

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Vendredi 7 novembre à 19h : Rencontre avec Mathilde Roussel et Matthieu Raffard autour de leur livre Bourrage papier – Leçons politiques d’une imprimante, publié par les éditions Les liens qui libèrent.

 

L’urgence sociale et environnementale nous invite à penser autrement notre rapport à la technologie. Plutôt que de disqualifier nos appareils numériques ou d’encenser aveuglement le progrès technique, Mathilde Roussel et Matthieu Raffard choisissent de réfléchir à ce que cela signifie politiquement de vivre en lien avec les machines, à travers l’étude insolite d’un objet ordinaire : l’imprimante.  

Les auteur·ices partent à la découverte d’un objet à priori très ordinaire : l’imprimante. À travers une multitude de gestes déroutants, iels tentent d’entrer en contact avec la matérialité de ce type de machine. En démontant une vieille imprimante, en bricolant un traceur en bois, ou bien en détruisant à la masse un appareil obsolète, iels essaient de comprendre ce que les imprimantes ont à nous dire sur le monde dans lequel nous vivons.  

Irrigué de pensée féministe, ce livre propose ainsi une nouvelle manière de faire connaissance, dans tous les sens du terme, avec un objet technologique. Les auteur·ices nous montrent comment on peut non seulement partir à la rencontre d’une imprimante, mais aussi comment on peut construire, à partir de cet objet de notre quotidien, un ensemble de savoirs inédits. Dans ce livre de recherche et de création, les images s’entremêlent avec le texte.  

Composé d’une centaine d’entrées, il propose une expérience de lecture aussi déroutante qu’amusante. Expérience au cours de laquelle l’on pourra à sa guise suivre les méandres d’une argumentation polyphonique qui convoque tour à tour, des notions d’esthétique, des concepts politiques, des descriptions techniques et des réflexions sur ce que cela signifie de vivre dans un monde où nous n’avons plus de prise sur les objets technologiques. 

Mathilde Roussel et Matthieu Raffard sont artistes et chercheur·euses à l’université Paris 8. À travers leur travail, iels s’intéressent aux enjeux éthique et esthétique que soulève notre usage des technologies dans un contexte d’urgence climatique 

 

Lecture musicale avec Nassera Tamer

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La Régulière est très heureuse de recevoir Nassera Tamer pour une lecture musicale de son livre « Allô la place » publié par les éditions Verdier.

VENDREDI 14 NOVEMBRE À 19H

 

Le livre

« Longtemps l’arabe s’allie pour moi à l’amer. Je l’ai rejeté de tout mon corps et il me revient par vagues. Je ne l’ai jamais vraiment perdu et j’ai du mal à penser qu’on puisse perdre une langue. Je vis dans la langue de mes parents comme elle vit en moi. »

Cette « langue-chimère » avec laquelle la narratrice essaie de renouer, c’est le darija, l’arabe marocain. Séparée de ses parents, par une mer et un empêchement existentiel, elle trouve des subterfuges : elle traîne dans les taxiphones parisiens pour l’entendre, y prête attention dans la rue ou les transports en commun, prend des cours à l’Institut du monde arabe, et surtout, forme un tandem linguistique, par écrans interposés, avec Mer, qui vit au Maroc.

De Paris au Havre, de Casablanca à Toronto, des fils affectifs et culturels se tissent, se défont puis se refont. Les taxiphones bruissent de ces histoires qu’on se raconte à distance.

L’autrice

Née en 1982 au Havre, Nassera Tamer a étudié le droit et la littérature. Elle vit et travaille à Paris.

Allô la Place est son premier roman.

Dédicace de Eva Niollet, Florie Saint-Val, et Gaspard Ryelandt

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Rendez-vous le dimanche 30 novembre à 16h pour une triple dédicace d’auteurices des éditions Les Fourmis Rouges :

Florie Saint-Val sera avec nous, notamment pour son livre « Véhihicules »,

Eva Niollet & Gaspard Ryelandt seront ici pour signer leur livre « Tout tombe »

Merci aux éditions Les Fourmis Rouges !

Véhihicules , de Florie Saint-Val : 

«Vous avez toujours rêvé de troquer votre auto polluante et morose contre un véhicule absolument grandiose ?»
Pantouflette, Chenille publique, Doudouche, Busaucisse, Lili Lit-Corne… Découvrez tous les modèles de Véhihicules dans ce catalogue inédit. Nos expert·e·s vous y expliqueront les nombreux avantages de ces moyens de transports imaginaires et déjantés !

Florie Saint-Val, à la fois illustratrice et autrice d’albums pour enfants,
a déjà publié Les Maisons du jardingue aux Éditions des Grandes Personnes.

 

« Tout tombe » de Eva Niollet & Gaspard Ryelandt

Inspiré des gestes du quotidien, Tout tombe naît de ce moment si familier où le bébé laisse tomber, encore et encore, sa cuillère par terre. À chaque page, quelque chose tombe : les pétales, la pluie, la poussière, les météorites…
Un album tout carton poétique à découvrir dès le plus jeune âge.

Eva Niollet, autrice née en 1986 en Dordogne, et Gaspard Ryelandt, illustrateur né en 1987 à Bruxelles, forment un duo créatif. Après des parcours artistiques riches, ils unissent leurs talents pour imaginer des livres pour enfants, mêlant poésie et dessin. Tout tombe est leur première œuvre commune.

 

 

Dédicace de Ludovic Flamant et Émilie Seron

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Rendez-vous le samedi 29 novembre à 10h30 pour la dédicace du magnifique livre « Les contes du terrier », publié par les éditions La Partie.

Les illustrations sont signées de Émilie Seron et les textes de Ludovic Flamant. Ils seront avec nous à cette occasion.

Le livre : 

Contes, poèmes, souvenirs… au fil des contributions, Lièvre, Blaireau et leurs voisins tissent des liens et se livrent. Ces soirées sont l’occasion pour tous de réfléchir à ce que sont le talent ou une « bonne histoire ». À travers une galerie de personnages attachants, ce livre généreux dit l’importance des récits pour faire société et construire une histoire commune.

L’AUTEUR
Ludovic Flamant est un auteur bruxellois. Il a écrit une vingtaine de livres, publiés par différentes maisons d’édition (Pastel de L’école des loisirs, Thierry Magnier, Les fourmis rouges, Bayard, Esperluète…) pour de nombreux illustrateurs dont Pascal Lemaître, Louis Joos, Emmanuelle Houdart, Jean-Luc Englebert, Émilie Seron, Delphine Perret, Émile Jadoul…

L’ILLUSTRATRICE
Émilie Seron est une illustratrice bruxelloise. Son univers étrange et doux est imprégné par le folklore et l’animisme. Elle a publié des albums chez Casterman, Pastel et aux éditions La Partie (Boubou en était sûr et Nyanya et le grand bébé). Elle collabore également avec la presse (Victoire, le Soir, le Vif, le Ligueur et Courrier international) et participe régulièrement au fanzine Cuistax. Elle vit à Bruxelles.

 

Lancement de « La tristesse de Pierre » d’Henri Crabières

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La Régulière accueille l’excellent Henri Crabières pour la sortie de sa nouvelles BD aux éditions Fidèle : « La tristesse de Pierre » ce samedi 25 octobre de 18h à 20h. La fête continuera ensuite à l’Olympic Café !

 

Le livre

Après un drame familial, Pierre et sa soeur Clémence sont contraints de quitter leur foyer pour s’installer dans un petit appartement vétuste en colocation.
Dévasté, Pierre sombre dans une dépression profonde, et ses angoisses, d’abord diffuses, envahissent peu à peu son quotidien. Ses crises deviennent incontrôlables, jusqu’à lui faire voir l’inimaginable : un diable lui rend visite quand vient la nuit. Pierre se laisse happer par ces visions, et son lien au monde rationnel s’altère.

Face à lui, Clémence, se retrouve malgré elle soeur et gardienne. Débordée entre son travail dans la restauration et son rôle de protectrice, elle lutte pour ramener Pierre à la surface. Mais comment aider ceux que l’on aime à se détourner de leur démons ?

L’auteur

Diplômé de l’ENSAD à Paris, HENRI CRABIÈRES réalise plusieurs fanzines auto-édités avant de faire un stage en 2021 au sein du Studio Fidèle avec qui il publiera Loozer magnifique puis Chausse-trape et Hubert et Alexis aux éditions MISMA en 2024.

Il publie ses illustrations et ses BD dans différents magazines et revues.

 

Lancement de « Tout feutre en l’air » de Camille Blandin

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On est très contentes de recevoir à nouveau Camille Blandin, l’auteur des BDs irrésistibles : « Rien à feutre », « Papa ou le Francky » et « On est en finale ».

Il revient avec la suite de ses strips coloriés au feutre : « Tout feutre en l’air » aux éditions Exemplaire.

Rendez-vous le jeudi 30 octobre à 18h !

Le livre : 

Tout feutre en l’air c’est quoi ?

Je vous en pose des questions, moi ? Mais non je rigole, ça va, restez, rholala… Tout feutre en l’air, c’est plein de strips de bande dessinée publiés sur mon compte instagram @strrripclub et qui parlent de tout et de rien, de scènes de la vie quotidienne, de sujets de pop culture, de pipi caca, de politique un peu des fois et plein d’autres trucs. Que des histoires courtes, sans lien les unes avec les autres, juste pour se marrer un peu.

Bon après, si vous êtes de droite et qu’en plus, vous aimez pas les blagues sur le caca, ça risque de pas vous faire rire. Mais bon, je m’en balance pas mal le coquillard.

L’auteur : 

Camille Blandin est un auteur de bandes dessinées et illustrateur né en 1998 à Toulouse.
Il lance en décembre 2019 son compte Instagram @strrripclub où il publie régulièrement des strips de BD humoristiques. Il obtient son diplôme en graphisme des Beaux-Arts de Toulouse en 2020, mention Covid.

Depuis, il vit et travaille à Toulouse (toujours) et mène des projets variés autour de la BD, entre webcomics, puzzle, affiches et illustrations pour des particuliers. En mai 2022 sort un recueil des strips de son compte Instagram aux éditions Lapin, intitulé Rien à feutre. Il publie ensuite Papa ou le Francky, chez Exemplaire, et On est en finale aux éditions Misma.

Rencontre avec Lamia Ziadé

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Mercredi 12 novembre à 19h: Rencontre avec l’artiste Lamia Ziadé autour de son live « Rue de Phénicie », publié par les éditions P.O.L.

Le livre:

Rue de Phénicie, c’est un livre d’artiste, un livre intime et un livre politique, un roman photo, un roman militant, un tract palestinien, un livre d’images, un livre de mythologie, un catalogue d’exposition, un livre de souvenirs ou de science-fiction.

La rue de Phénicie, c’est la rue où habite l’autrice à Beyrouth. Une rue au coeur de l’intrigue. Parce qu’il y a une intrigue. Le livre débute de nos jours dans un bar de Beyrouth chargé d’âmes brisées. La narratrice y rencontre un étrange inconnu. Il la pousse à partir à la recherche d’un bar légendaire qu’elle ne connait pas, et « d’où viennent tous les maux du Liban et du monde ». Débute une quête dans Beyrouth plongée dans le noir, qui durera une nuit et ne se terminera qu’à la dernière page du livre, de façon surprenante. Cette errance dans Beyrouth est rythmée de longs flash-backs où la narratrice revient sur sa vie à Paris.

L’autrice : 

Lamia Ziadé est une artiste et autrice franco-libanaise née à Beyrouth en 1968. Son œuvre mêle mémoire personnelle, histoire et culture du monde arabe à travers le dessin et le récit. Dans Bye Bye Babylone (2010), elle évoque son enfance pendant la guerre du Liban ; dans Ô nuit, ô mes yeux (2015) et Ma très grande mélancolie arabe (2017), elle retrace la mémoire culturelle et politique du monde arabe. Avec Mon port de Beyrouth (2021), elle rend hommage à sa ville natale meurtrie par l’explosion du port, entre témoignage, douleur et espoir. Son travail se distingue par une écriture visuelle sensible où l’intime rencontre l’histoire collective.

 

Lancement de « Passer à table » de Emilie Laystary

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La Régulière accueille Emilie Laystary pour la sortie de son nouveau livre, publié par les éditions Divergences : « Passer à table »

Le livre 

Quotidien et universel, l’acte de manger est autant un besoin physiologique qu’un geste culturel. « Dis-moi ce que tu manges, je te dirai ce que tu es » : en 1825, la mythique phrase du gastrosophe Jean Anthelme Brillat-Savarin croque l’importance des habitudes alimentaires dans nos manières d’être. Que reste-t-il de ces liens entre ce que nous ingérons et ce que nous sommes ? Alors que les discours sur l’alimentation sont dominés par une culture légitime, donneuse de leçons et garante du bon goût, ce livre propose un autre menu. Décentrer, décoloniser et dégenrer la nourriture : l’heure est venue de secouer la nappe et faire de l’assiette une loupe idéale pour saisir nos identités plurielles. 

 

L’autrice 

Emilie Laystary est journaliste société (Libération, Regain magazine, Mediapart, etc). Pendant 4 ans, elle a animé le podcast à succès Bouffons produit par Nouvelles Écoutes. Son travail porte sur le fait alimentaire et l’acte de manger comme loupe pour analyser des faits de société. Elle donne un séminaire de «Questions sociales» au sein du master «Boire, Manger, Vivre» à Sciences Po Lille. 

 

Rencontre avec Maïté Grandjouan

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La Régulière est ravie d’accueillir Maïté Grandjouan qui sort aux éditions du Frémok « Tout ce que je ne t’ai jamais dit »

Jeudi 13 novembre à 19h : Rencontre animée par Fréderic Michel, et enregistrée pour son podcast « Dans ma bulle » de Avoir Alire

 

Le livre :

« Mettre des artefacts humains dans des espaces naturels, ou inversement une nature qui s’introduit dans les habitations, crée un trouble. En général les humains préfèrent quand ces deux choses sont bien séparées. »

Au loin un orage gronde, se rapproche. Un court instant, on profite d’un rayon de soleil, d’une accalmie avant le retour des intempéries, d’une promenade dans la campagne déserte. On se reconstruit, lentement, patiemment, un abri.

Récit sur le deuil amoureux, le souvenir et l’absence, Tout ce que je ne t’ai jamais dit est une traversée brûlante de lieux hantés par nos troubles intérieurs. Une méditation tourmentée, à la portée universelle, qui parvient à évoquer nos doutes et nos blessures par la seule force des images.

L’autrice :

Maïté Grandjouan est autrice de bande dessinée et illustratrice. Elle se forme à la HEAR à Strasbourg et publie, aux Éditions Magnani, Fantasma en 2016 et Lena la-très-seule en 2023. Son travail puise dans le cinéma, la peinture et la littérature, envisageant la bande dessinée comme un art hybride qui contiendrait tous les autres. Son goût pour la narration s’exprime aussi dans ses peintures. Elle crée des images à l’ambiance énigmatique, des espaces dont le réalisme est contredit par des couleurs ou des situations improbables.

Rencontre avec Chouf pour « Vie mort vie »

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Jeudi 16 octobre, nous recevons Chouf pour son roman « Vie, mort, vie » publié par les éditions Tumulte, .

La rencontre sera animée par Fanta Sylla

 

Le livre : 

« Vie Mort Vie », c’est l’histoire de Tin qui, à travers ses yeux d’enfant, nous raconte le parcours de sa famille à bout de souffle… Mais que passe-t-il exactement ? D’Alger à Belleville, la famille de Tin ne cesse de fuir et tente de se sauver… Quelle est cette menace qui pèse sur eux ?

L’autrice :

Travailleuse sociale, DJ et poétesse, Chouf est une artiste hybride qui déclame, chante, danse, tremble avec les mots. « Vie Mort Vie » est son premier roman.

Lancement de CHAOSCÈNE de oXni

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« Tordre le réel pour l’oublier
De ce non-sens c’en est assez
Mais du bon côté d’la nasse
Est-ce qu’on sera un jour assez ?
Car comment se mêler du monde
Sans à l’immonde s’emmêler ? »

De la révélation des violences subies à la révolution manquée, jusqu’à la répression-régression et la dépression qu’elle entraîne, CHAOSCÈNE est un journal poétique des (dés)illusions de l’époque. oXni pose sur nos traumas intimes et collectifs un regard acide et sensible. D’une plume incisive taillée pour l’oralité, ses chansons décortiquent la langue et ses sonorités. On y croise une enfantôme en proie à son infâmille, un incel, une ado face au slutshaming, une addict au développement personnel, la Rue qui parle, une lettre à son tel, au flic qui l’a matraqué·e, à ses abuseurs, aux super-cheuris, à ses ennemi·es politiques… Aux Nous à construire, à nos Nuées à venir.

Porté par l’artiste multimédia et autodidacte Julia Maura, oXni est un « objet X non identifié » hybride et audiovisible (notamment via sa chaîne YouTube @oxni.metamorphe et les plateformes) entre poésie et analyse, rap et chanson, vidéo concept et performance participative.

Depuis 2020, les paroles d’oXni ont été entendues sur FIP, France Culture et France Inter et vues sur des murs, des pancartes et des portes de toilettes publiques. Son live audiovisuel a voyagé de squats en SMAC en passant par des festivals militants et des biennales d’art contemporain. L’artiste a signé des bandes originales pour la TV et le théâtre et réalisé plusieurs courts-métrages. Elle s’attache à transmettre ses compétences acquises par la bidouille (écriture, MAO, réalisation, tournage, montage…) dans le cadre d’ateliers. CHAOSCÈNE est son premier recueil et le nom de son premier album.

Rencontre avec Sabrina et Salim Abda : «Ils ont assassiné mon grand-père en 1945, à Guelma »

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Le samedi 4 octobre à 18h, venez rencontrer et écouter Sabrina Abda et Salim Abda pour une présentation croisée de l’ouvrage «Ils ont assassiné mon grand-père en 1945, à Guelma » publié aux éditions Arcane 17 @arcane17paris .

Fruit de longues années d’enquête dans les archives nationales et au sein de sa famille, l’ouvrage retrace les recherches de Sabrina Abda et de son cousin Salim Abda pour raconter la violence coloniale et les meurtres de son grand-père et de deux de ses oncles lors des massacres de Guelma en 1945 en Algérie.

 

Le livre :

Le 8 mai 1945, alors que la France célèbre la victoire contre le nazisme, un autre drame se joue en Algérie. Dans plusieurs villes algériennes, dont Guelma, des milliers de Français musulmans (entre 10 000 et 40 000) sont massacrés dans une répression d’une brutalité inouïe. Le grand-père et les deux oncles de Sabrina Abda figurent parmi les victimes, fusillés puis brûlés.
Toute son enfance, cette tragédie lui a été tue. Ce n’est qu’à ses 18 ans que son père, bouleversé à jamais par cette perte, lui a révélé la vérité. Dès lors, elle cherche à comprendre. Durant des années, elle travaille à rassembler plus de 700 documents où, peu à peu, l’horreur apparaît dans toute son ampleur : arrestations arbitraires, tortures, exécutions sommaires, charniers dissimulés, fours crématoires en périphérie de la ville …
Ce livre est le fruit de témoignages familiaux et de nombreuses recherches menées avec son cousin, dans les Archives nationales. Un témoignage intime et une enquête rigoureuse sur une histoire longtemps passée sous silence.

Rencontre avec Pearl pour son recueil « Horizons »

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Vendredi 3 octobre à 19h, on a la joie d’accueillir Pearl pour une rencontre animée par Clara Paul et des lectures de son premier recueil de poèmes « Horizons »

L’horizon c’est latent, c’est partout, c’est tout le temps, la durée et le changement : la communauté, des horizons, les miens, les vôtres, les nôtres. « Tu l’appelles mère Patrie, je l’appelle Dame Nation » disait Alpha Wann. Aux damnés de la République, aux morts-nés d’une Cité catalectique. Liberté, Équité, Adelphité. »  

 

Lancement « Subvertir le male gaze » de Azélie Fayolle

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Lancement « Subvertir le male gaze » de Azélie Fayolle

Rencontre avec l’autrice animée par Eva Belgherbi, publié par les éditions Divergences

Le livre:

Le male gaze façonne nos imaginaires, sexualise les corps, euphémise la violence et compartimente les savoirs. Partout dans notre littérature, des classiques incontournables aux poètes maudits, de l’antiquité gréco-romaine aux essais contemporains, on retrouve cette banalité du mâle qui naturalise et esthétise la domination masculine. On relit Ovide, Molière, Laclos, Maupassant, Zola et les autres d’un œil neuf. L’hégémonie du male gaze se fissure littéralement et dans tous les sens par les female gaze, feminist gaze, lesbian gaze, animal gaze, child gaze… autant de manières de subvertir le virilisme, de bordéliser, de queeriser, pour ouvrir une pluralité de mondes possibles et de récits d’émancipation.

L’autrice :

Azélie Fayolle est chercheuse en littérature. Après un postdoctorat à l’Université Libre de Bruxelles (Philixte), elle rejoint le CNRS (CELLF). Elle travaille sur les littératures et les épistémologies féministes, les théories de la littérature et la façon dont l’idée de nature a contrarié et modelé les émancipations du xixe siècle et leurs textes. Elle anime par ailleurs une chaîne Youtube, Un grain de lettres. Chez Divergences, elle a déjà publié un premier essai, Des femmes et du style. Pour un feminist gaze. (2023)

Eva Belgherbi :

Eva Belgherbi est chercheuse en histoire de l’art elle va bientôt soutenir sa thèse sur les sculptrices de la fin du 19e siècle en France et au Royaume-Uni. Elle est co créatrice et co présidente de femmes artistes en réseau (FAR) un collectif de chercheuses en histoire de l’art dont l’un des buts est de retisser les liens entre les créatrices du 19e et 20e siècles

Lancement avec BLEXBOLEX

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La Régulière accueille pour son dernier événement de l’année BLEXBOLEX à l’occasion de la sortie de « LE TEMPS DU CAPITAINE BRETT » aux éditions de la Partie.

Lancement, apéritif et dédicace le jeudi 27 novembre de 17h à 20h

Exposition de planches du 24 novembre au 31 décembre.

LE LIVRE

Hyéronimus est confié par ses parents à un oncle fantasque et distrait le temps d’un été. Alors que l’ennui le pousse à explorer la ville inconnue, il est fait prisonnier par un équipage de pirates
criminels ! Malgré lui, il participe à une course poursuite avec la police fluviale, puis découvre la cache souterraine et le trésor des pirates…

Ce véritable récit d’aventure est hanté par la figure du Capitaine Brett, qui questionne le jeune personnage, comme le lecteur, sur la notion du bien et du mal. En renouvelant la combinaison texte/image et en poussant plus loin encore l’écriture d’un récit de genre, Blexbolex signe une nouvelle prouesse artistique et narrative.

L’AUTEUR

Blexbolex est né en 1966 à Douai. Il vit aujourd’hui à Leipzig, en Allemagne. Après un passage aux Beaux-arts d’Angoulême, dans les années 90 il découvre la sérigraphie et apprend les techniques de l’édition sur le tas. Directeur de collection chez Cornelius, il lance les collections Lucette et Louise et multiplie les publications chez divers éditeurs, notamment une série de livres d’artiste, « L’arrière-pays », chez Orbis Pictus.

Depuis 2006, il travaille à une œuvre importante en littérature jeunesse traduite dans 10 langues et multiprimée en France et à l’international : L’imagier des gens, Saisons, Romance, Maître chat et Les Magiciens. Son album Nos vacances a été sacré Pépite d’or au salon du livre de Montreuil en 2017 et a reçu le prix de la New York Right Fair en 2018.

Déborder Bolloré

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Evénement avec Déborder Bolloré :

Des manuels bien pratiques

Avec :

  • Charles Sarraute, sociologue des médias, contributeur « Des manuels bien pratiques »
  • Tristan Garcia, écrivain et philosophe (Laisser être et rendre puissant, PUF, 2023), contributeur « Des manuels bien pratiques »

Table ronde animée par adrien payet.

Rencontre avec AUROR.404 pour « Maisons d’enfance »

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Nous recevons AUROR.404 pour la sortie de « Maisons d’enfance » aux éditions Burn-août le 23 septembre 2025 à 19h.

LE LIVRE :

Samaël doit retourner dans le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais pour vider la maison qui l’a vu grandir. Assailli par les fantômes de son enfance et les souvenirs des nombreux traumatismes intrafamiliaux que ces murs ont étouffés, il cherche à construire d’autres manières d’habiter le monde.

Maisons d’enfance est le premier roman d’auror.404. Dans ce récit largement autobiographique, l’auteur explore la notion d’héritage familial en disséquant les stigmates matériels, historiques, symboliques que nos maisons d’enfances abritent. Mettant en regard deux personnages aux vécus radicalement opposés, mais qui tissent malgré tout une relation amoureuse complexe.

L’AUTEUR.ICE

Auror·404 a grandi dans le bassin minier du Pas-de-Calais avant d’aller, de coloc en coloc, à Lille, Montréal, Bruxelles puis Paris. En parallèle de ses études de Lettres Modernes, iel a travaillé dans des centres de loisirs, des théâtres, des associations féministes et a participé à différents projets journalistiques militants.
Iel développe une écriture fictionnelle depuis l’adolescence via des blogs et diverses participations à des fanzines. Cette écriture existe dans les creux d’activités salariées et d’engagements bénévoles. Son premier roman gravite autour de l’intimité, des notions d’héritage et de classe sociale.
Actuellement, iel vit en Bretagne et intervient dans la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, la prévention des LGBTphobies et la réduction des risques et des dommages. Iel accompagne des collectifs artistiques dans leurs projets de médiation autour de ces thématiques. Iel pratique la pole-dance de manière intermittente et, avec ses ami·es, cherche un mécène qui pourrait leur céder une maison (cinq chambres minimum, idéalement vue mer) afin d’y accueillir des enfants de l’ASE. Maisons d’enfance est son premier roman.

Rencontre : « JUSTICE PARTOUT – Outils féministes pour répondre par nous-mêmes aux violences »

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Nous recevons Camille Soffer et Coline Zuber pour la sortie de « JUSTICE PARTOUT – Outils féministes pour répondre par nous-mêmes aux violences » le 12 septembre 2025 à 19h.

LE LIVRE :

Comment répondre aux viols mais aussi empêcher qu’ils soient commis ? Comment faire face à l’inceste et éviter sa reproduction de génération en génération ? Comment faire justice sans faire violence ? Ces questions sont au coeur de la justice transformatrice. Centrée sur les besoins des victimes, cette approche vise non seulement à réparer les torts, mais aussi à transformer les conditions qui les ont rendus possibles. Pratiquée dès les années 1990 au sein des communautés noires américaines et portée principalement par des femmes et des minorités de genre engagées dans les luttes pour l’abolition de la police, cette alternative au système pénal reste pourtant largement méconnue en France. Définitions, méthodes, témoignages, outils, perspectives critiques : ce livre s’adresse à toutes celles et ceux qui constatent l’incapacité de la mécanique judiciaire à répondre aux besoins des personnes touchées par les violences, et qui désirent explorer d’autres formes de justice, loin des tribunaux et des commissariats.

 

LES AUTRICES :

Camille Soffer et Coline Zuber sont nées dans les années 1990 et se sont rencontrées durant leurs études et à travers un engagement commun dans les luttes sociales. Chercheuses indépendantes, elles participent depuis une dizaine d’années à une école de philosophie autogérée en Tarn-et Garonne. C’est dans cet espace qu’elles ont découvert les pratiques de justices extra-pénale, et que ce projet de traduction est né et a pu être mené à bien grâce à l’aide de plusieurs autres personnes.

Lancement « La vérité sur l’affaire D.B. Cooper » de Marie Boisson

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La Régulière accueille la talentueuse Marie Boisson pour la sortie de son deuxième roman graphique, publié par les éditions MISMA : La vérité sur l’affaire D.B. Cooper.

Jeudi 25 septembre à 19h : Rencontre animée par Fréderic Michel pour son podcast « Dans ma Bulle » pour aVoir aLire, suivi d’une dédicace.

Exposition de planches originales du 16 au 28 septembre 2025.

Le livre: 

FLASH INFO : Un Boeing 727 à destination de Portland a été détourné. Le pirate de l’air en possession d’une bombe a pris en otage les 35 passagers et demandé une rançon. Nous ne savons rien de l’identité du terroriste qui a sauté en parachute et s’est volatilisé avec 200 000$ en petites coupures.

Dolores, 38 ans, célibataire et greffière au tribunal d’Eglefin, pourrait bien avoir quelque chose à voir dans cette histoire…

L’autrice : 

MARIE BOISSON est née en 1994.
Illustratrice et autrice, elle sort diplômée de l’école des Arts Décoratifs de Strasbourg en 2019 avec les félicitations du jury.

En 2022, elle publie son premier album jeunesse La visite aux éditions du Rouergue et réalise diverses illustrations pour des magazines. Elle aime alterner sa pratique du dessin entre bande dessinée, peinture et projets de micro-édition.

Après son très remarqué premier album BIANCA ET LA FORÊT DES PARENTS ÉGARÉS qui a remporté la Pépite d’Or 2024 du Salon du Livre et de la Presse Jeunesse de Montreuil, Marie Boisson revient chez Misma avec un deuxième livre résolument plus adulte mais tout aussi fantaisiste.

Lancement « La tête sur mes épaules » de Bénédicte Muller

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La Régulière est très heureuse de recevoir Bénédicte Muller pour la sortie de « La tête sur mes épaules » publié chez Atrabile.

VENDREDI 10.10 à 19h : Rencontre animée par Fréderic Michel pour son podcaste « Dans ma bulle » (aVoir aLire) suivie d’une dédicace

Exposition de planches originales du 30 septembre au 12 octobre

Rencontre avec Héloïse Brézillon

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Jeudi 11 septembre à 19h : Lancement avec Héloïse Brézillon autour de son livre PERIOD2   (éd. Cambourakis)

Rencontre suivie d’une dédicace.

PERIOD2:

Premier recueil de poésie de la collection « Radeau », ce livre convoque les motifs de la science-fiction pour interroger l’effondrement en cours et l’urgence climatique. Period2. une intelligence artificielle conçue à partir d’une équation, a pour mission de nous aider à faire face à cette urgence. Héloïse Brézillon invite également à reconsidérer les liens entre humains et « autres qu’humains », rappelant qu’Homo n’est qu’une espèce parmi les huit millions qui peuplent la planète.

 

Héloïse Brézillon:

Héloïse Brézillon est poétesse, performeuse et docteure en écriture créative. Diplômée d’un master en Lettres métiers de l’écriture à l’Université de Cergy-Pontoise, elle a soutenu en 2024 une thèse sur la science-fiction sonore mêlant poésie, son et performance. Son travail interroge l’effondrement écologique, les mémoires traumatiques et les relations entre humains et non-humains. À travers Period2. son premier recueil publié dans la collection « Radeau » elle imagine une intelligence artificielle poétique conçue pour nous aider à repenser l’urgence climatique.

Rencontre avec Pierre Boisson

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Vendredi 5 septembre à 19h : Lancement avec Pierre Boisson et Blandine Rinkel autour de son livre FLAMME, VOLCAN, TEMPÊTE   (éd. SOUS SOL)

Rencontre animée par Alice, avec Blandine Rinkel. 

 

Flamme, Volcan, empête:

Un été, le journaliste Pierre Boisson découvre par hasard Écarlate, un roman oublié écrit en 1974 par Christine Pawlowska, alors adolescente. Fasciné par la puissance de son écriture, il cherche à en savoir plus. Mais l’autrice a disparu, et aucune recherche en ligne ne l’éclaire. Intrigué, il mène l’enquête et dévoile une vie hors norme : protégée de Simone Gallimard, aux côtés d’Annie Ernaux, mais aussi fugueuse, avorteuse, tenancière de bar… Une écrivaine marquée par la violence et hantée par “l’agonie des mots absents”.

Pierre Boisson:

Né en 1986 en Haute-Marne, Pierre Boisson est journaliste et rédacteur en chef du magazine Society. Il est notamment le coauteur des enquêtes sur Xavier Dupont de Ligonnès, devenue livre, et la disparition du Malaysia Airlines, adaptée en documentaire. Après avoir découvert Écarlate, il s’est
lancé sur les traces de Christine Pawlowska, sa mystérieuse autrice.

Rencontre avec Laurie Agusti

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Jeudi 4 septembre à 18h30 : Rencontre  avec Laurie Agusti  autour de son livre ROUGE SIGNAL  (éd. 2042)

Rencontre animée par Frédéric Michel. Et exposition du 26/08 au 14/09

 

Rouge signal:

Laurie Agusti nous propose avec « Rouge Signal » le parcours terrifiant d’une radicalisation, du parcours ignoble d’un homme qui va déchainer les enfers contre un groupe de femmes tenant une onglerie en bas de chez lui. C’est terrible, c’est glaçant. On s’interroge sur l’évolution d’une pensée si abjecte, sur le pouvoir des réseaux sociaux sur des personnes socialement isolées – réseaux qui ici deviennent de véritables incubateurs aux discours haineux, de viviers de sociopathes. C’est flippant et ça a le mérite de sonner l’alarme, de réveiller notre vigilance citoyenne.

Laurie Agusti:

Diplômée des Arts Décos de Strasbourg en 2012, Laurie Agusti grandit dans le Val d’Oise, avant d’emménager à Lille.

Elle a publié des albums jeunesse remarqués chez Albin Michel jeunesse (La ronde des singes, 2019 ; L’Immeuble d’à côté, 2021), Biscoto (Le beau Chat, 2022), La Partie (Un matin – avec Jérôme Dubois, 2022, récompensé d’un Bologna Ragazzi Awards – Comics ; Peur du soir, 2024).

 

Rencontre avec Julie Delporte

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Mardi 2 septembre à 19h : Rencontre  avec Julie Delporte autour de son livre GRANDES OREILLES  (éd. La Pastèque)

Rencontre animée par Frédéric Michel.

 

Grandes oreilles:

«Chez Léontine et Sam, tous les soirs, c’est le même rituel : Léontine grimpe sur le lit de Sam et pose ses grandes oreilles sur ses pieds. Sam dort les pieds bien au chaud. Mais un soir, Sam va dormir chez son ami Félix et Léontine ne sait plus quoi faire de ses grandes oreilles…
À travers cette jolie histoire d’amitié Max et son chien, Julie Delporte parle avec délicatesse de ce qui nous lie.

Julie Delporte:

Julie Delporte est une autrice résidant à Montréal depuis 2005. Elle a publié plusieurs romans graphiques pour adultes dont « Moi aussi je voulais l’emporter », « Corps Vivante » et un livre de poésie et gravures à l’eau forte, Décroissance Sexuelle. Grandes Oreilles est son second album pour enfants après Je suis un raton laveur (La courte échelle, 2013). Petite, elle aurait rêvé de dormir avec un basset, mais elle a attendu ses 40 ans pour adopter Snoop, une petite chienne aux longues oreilles.

Rencontre et dédicace avec Zoé Jusseret

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Vendredi 11 juillet à 18h30 : Rencontre et dédicace avec Zoé Jusseret autour de son livres LES APPRENTIES (éd. Frémok)

Rencontre modérée par Frédéric Michel et enregistrée pour son podcast « Dans ma bulle » de Avoir Alire.

Les Apprenties : 

« Je ne suis pas la seule à avoir envie de tout péter. Je voulais témoigner de cette envie et la partager. »

Les Apprenties est un conte moderne tout en rage et poésie mettant en scène deux fillettes partant à la découverte d’un monde à la fois merveilleux et hostile, contraintes d’apprendre et d’évoluer très rapidement. Le conte dépasse largement l’initiation pour mener à l’autonomie et à la sororité, devient ode à la capacité de transformation et d’autodétermination des jeunes filles, nous fait passer par l’émerveillement, l’effroi, la volupté de la destruction…

En quittant leur maison et en entreprenant un voyage dans un pays dominé par des créature-outils, les deux fillettes vont entrer en guerre contre le productivisme et les normes qui leur sont imposées. Elles se transforment, trouvent refuge et conseil auprès de leurs aînées, prennent soin de leurs soeurs et de leurs mortes.

La colère monte spontanément, naturelle, inévitable. Elles découvrent leur propre pouvoir, celui de la solidarité aussi, et une autre relation à elles-mêmes, à la nature, à la mort. Elles ne vont pas seulement grandir mais devenir furieuses, prêtes à tout détruire.

Dans ce récit court et rythmé, la contemplation et le lyrisme trouvent naturellement leur place. Les figures étonnantes ou effrayantes qui apparaissent se laissent accepter d’emblée, grâce à une expression très singulière et juste, une radicalité infiniment subtile et poétique, tout en contraste et en fluidité. En ressortent, dès le départ et crescendo, ce qu’il y a de plus beau dans la nature humaine, dans la résistance, ce qu’il y a plus naturel dans la mort et la rébellion.

Zoé Jusseret a travaillé en collage et au monotype, comme pour son premier livre, le sublime et sombre Qui mange des couteaux. Des motifs au trait ou en masses sont obtenus par transfert, découpés, collés et ajoutés pour former des paysages. Chaque impression porte la trace précise d’un geste, gardant l’intensité et la texture des couches de peinture. Apparaissent ainsi des matières à la fois intenses et légères, ancrant l’histoire dans une réalité dramatique, mais où l’espoir est toujours permis à celles qui refusent de se laisser tuer.

 

Zoé Jusseret: 

Zoé Jusseret a vu le jour en Lorraine belge en 1987. Elle dessine depuis son plus jeune âge. Après des cours à l’académie des Beaux-Arts de Marche-en-Famenne et à la fin de ses humanités – équivalent du bac – elle s’inscrit, un peu par hasard, à l’institut Saint-Luc à Bruxelles. Elle y découvre le monotype, technique qu’elle affectionne particulièrement et qu’elle a continué de perfectionner et d’expérimenter depuis.
Son univers est à la fois sombre et délicat. Si ses histoires teintées d’angoisse échappent à la réalité stricte, elles évoquent assurément la difficulté à être au monde… Les premières traces visibles de son travail sont à découvrir sur le site Grandpapier.org ou dans des collectifs de micro-édition tels que Tomoko.

Rencontre et discussion : avec Adèle Yon et Julia Legrand

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Rencontre et discussion :

de la folie d’hier à la santé mentale d’aujourd’hui : regards croisés sur les violences psy faites aux femmes

La Régulière propose un dialogue entre deux enquêtes. Celle de la chercheuse et écrivain Adèle Yon, confrontant ses légendes familiales et les non-dits de ses proches, afin de retracer le parcours psychiatrique de son arrière-grand-mère dans les années 50 (Mon vrai nom est Elisabeth, Editions du sous-sol, Prix littéraire du Nouvel Obs 2025).
Et celle de la sociologue Julia Legrand, spécialiste des savoirs et des pratiques en psychiatrie, menée dans deux structures publiques de Seine Saint-Denis en 2015 (Traiter les fous sans les guérir, Puf, 2025).
De la bourgeoisie francaise du vingtième siècle, au département le plus pauvre de France métropolitaine, aujourd’hui, les perspectives des deux autrices éclairent autant les singularités que les invariants de l’expérience des femmes face à l’autorité psychiatrique.
Elles rompent la silenciation des vies des concernées et visibi-lisent les implicites qui sous-tendent les pratiques de diagnostic et de traitement de celles qui furent autrefois considérées comme «folles», avant d’être envisagées comme porteuses d’un «trouble mental».
Cette conversation sera animée par Sophie Cheval, psychologue et psychothérapeute féministe.

Rencontre avec Amélie Fontaine et Mari Campistron : IZANA ETA IZANA

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Izana eta izena est un livre imaginé, dessiné par Amélie Fontaine et imprimé à l’occasion de la résidence d’artiste organisée par l’association et maison d’édition Haran Ubel aux Aldudes, au Pays Basque.

Ce livre rassemble quatorze témoignages recueillis par Mari Campistron, certains menés auprès de plusieurs personnes à la fois, proposant des visions et des vécus différents de la transmission dans les fermes. Les entretiens ont été menés dans les vallées des Aldudes, de Baigorri et d’Oztibarre, au Pays Basque intérieur et sont anonymes, les vrais âges et de faux prénoms sont indiqués pour permettre de contextualiser les mots.

Le graphisme a été réalisé à quatre mains par Amélie Fontaine et Pierre Tandille.

80 pages, 25 x19 cm.
Imprimé en risographie aux Aldudes sur Pure Rough 120g et Colorplan 270g en octobre 2024, en vert sapin, rouge, miel et gris, 300 exemplaires.

Discussion entre Anouk Grinberg et Camille Kouchner

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La Régulière reçoit en juin, deux invitées exceptionnelles, qui ont choisi notre lieu pour accueillir leur discussion en toute intimité :

Anouk Grinberg est comédienne de théâtre et de cinéma. Elle écrit et peint. Elle vient de publier son premier livre « Respect » aux éditions Julliard.

Camille Kouchner est avocate et universitaire. Elle publie en 2021 « La Familia Grande », dans lequel elle dénonce les violences sexuelles et l’inceste vécu par son frêre jumeau par leur beau-père. Elle publie aujourd’hui son premier roman aux éditions du Seuil, « Immortels ».

A l’occasion de la sortie du premier roman de Camille Kouchner et du premier livre d’Anouk Grinberg, nous recevons ces deux amies pour une discussion en toute douceur, intimité et bienveillance.

Rencontre avec Flaminia Paddeu : « Sous les pavés, la terre »

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À l’occasion de la sortie en avril 2025 de son édition de poche dans la collection Points, l’association du jardin partagé Le Bois Dormoy invite Flaminia Paddeu à présenter cette enquête et à échanger avec le public présent pour croiser les expériences.

Cette rencontre sera modérée par Thomas Augais, président du Bois Dormoy, et par Aurel Cussac, adhérent du Bois Dormoy et étudiant chercheur en sociologie.

 

Flaminia Paddeu

Flaminia Paddeu, géographe, est maîtresse de conférences à l’université Sorbonne Paris Nord et chercheuse au laboratoire Pléïade. Ses recherches portent sur les enjeux socio-spatiaux et écologiques de l’agriculture urbaine, du glanage et de la cueillette dans les métropoles en France et aux États-Unis.
Son ouvrage Sous les pavés, la terre. Agricultures urbaines et résistances dans les métropoles (Seuil, 2021), issu d’une enquête au long cours dans le Grand Paris, à New York et à Détroit, porte sur les efforts collectifs d’associations et d’individus pour reprendre et cultiver la terre dans les métropoles. Il restitue la pluralité des espaces et des pratiques socio-écologiques, et rend compte des alliances et des conflits qui se nouent autour du retour de l’agriculture dans les ruines du capitalisme urbain.

Dédicace de Valfret

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La Régulière suite le travail de l’auteur de bande-dessinée /peintre, Valfret et a notamment adoré l’album ‘La Montagne’  qui raconte l’adolescence, dans toute sa splendeur et ses drames, au coeur de la vie en zone rurale.

Nous sommes donc très heureuses de l’accueillir pour une dédicace à l’occasion d’un de ses passages à Paris.

Rendez-vous le samedi 17 mai à 18h pour une séance de dédicace de ses albums publiés par le Frémok : « Sauvage », « Un et demi » et « La Montagne »

LE LIVRE :

« Dans le patelin et dans le pays, il passait bientôt plus de combis de flics que d’oiseaux sauvages. »

Après Un et demi, revoilà Valfret avec un grand livre orageux et tellurique, un livre qui crie et qui respire.

Les révoltes qui grondent dans le pays se font loin, en ville. Le narrateur oublie tout dans un mélange à base de vodka, dans un fantasme de faire brûler la Porsche du maire et le souvenir du cul de l’être aimé. La vie est dans les arbres, dans les collines, dans le soleil qui fait vibrer les champs et dans la tempête qui menace…

La Montagne raconte la quête de sens d’un adolescent dans un monde et une famille rurale qui meurent à petit feu, son manque de perspectives dans une société écocidaire et autoritaire…

L’AUTEUR :

Valfret Aspératus n’existe pas mais il a pris le corps de Cyprien Mathieu, né en 1982, originaire de Haute Savoie mais échoué en Belgique il y a des années, aux Beaux arts de Tournai. Après avoir réalisé son rêve d’enfance, être auteur de bande dessinée, grâce à un premier livre aux Requins Marteaux, il décide de s’affranchir en peintures et en dessins au sein de publications collectives aussi variées que Hopital Brut, la Tranchée Racine ou Super Structure. Très vite son énergie graphique survoltée l’ammène à signer seul des livres d’images, comme autant de récits éclatés. C’est la voie qui l’a mené au Frémok.

Valfret aurait bien aimé arrêter la bande dessinée, mais il a trouvé le salut dans l’aquarelle et la gouache, devenues ses outils de prédilection. Traversé au corps par les questions d’effondrement et de répression, Vafret a accouché dans la douleur du merveilleux Sauvage, chez Frémok. Sauvage raconte avec maints détours oniriques et scatologiques, plus quelques références à de célèbres peintures impressionistes, l’histoire truculente d’une compagnie de CRS essayant de retourner à la nature, en forêt.

Lancement de « À la découverte du Paris noir » de Kévi Donat

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Le mardi 17 juin à 19h, le plaisir de recevoir Kévi Donat et les éditions Faces Cachées pour la sortie de « À la découverte du Paris noir » pour une rencontre autour du livre et du travail de son auteur.

LE LIVRE

Méconnue, la présence noire à Paris est attestée depuis l’Ancien Régime. Artistes, personnalités politiques ou intellectuelles, ces femmes et ces hommes ont entretenu un rapport différent avec la France. Surtout, ils ont marqué des quartiers de leurs empreintes, y laissant héritages et anecdotes. Voici trois parcours pour aller à leur rencontre :

La Rive gauche dévoile une histoire intellectuelle entre le Quartier latin et Saint-Germain- des-Prés, des grands écrivains afro-américains au mouvement de la Négritude. La Rive droite raconte une histoire populaire, de l’arrivée du jazz à Pigalle aux marchés africains de la Goutte-d’Or. Enfin, la Seine noire se concentre sur le statut des populations noires à Paris à travers ses institutions, du Code noir aux indépendances. Accessible à tous, ce livre nous invite à redécouvrir la capitale française sous un angle inédit, à voir Paris autrement !

L’AUTEUR

Natif de la Martinique, Kévi Donat est guide-conférencier, podcasteur professionnel et créateur des ballades « ParisNoir » depuis 2013.

Il propose ses services à des institutions privées ou publiques. Avec son podcast « Dans la Bibliothèque du Paris noir », en collaboration avec la Fondation pour la mémoire de l’esclavage, il cherche à démocratiser les trouvailles de la recherche sur l’histoire de l’esclavage et de la colonisation.

À la découverte du Paris noir est son premier ouvrage.

Rencontre avec Tillie Walden

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SAMEDI 24 MAI à 17h :

Nous sommes très honorées de recevoir Tillie Walden, l’autrice de bandes dessinées américaine multi-primée pour ses BD que nous avons adoré : Spinning, Dans un rayon de soleil, et Sur la route de West. Nous la recevons pour la sortie du tome 2 de la BD Ados à deux« Double Crush » écrite par les soeurs Tegan et Sarah Quin chez Gallimard Jeunesse.

A cette occasion, nous proposons à son public de poser ses questions, et vous pouvez déjà le faire par mail : contact@lareguliere.fr, ou via notre compte instagram : @lareguliere dans une boîte à questions.

DOUBLE CRUSH :

C’est bientôt la rentrée en 4e pour les jumelles Tegan et Sara, et tout s’accélère. Le duo est repéré par une agente ambitieuse qui leur décroche des opportunités en cascade :
article de presse, tournage d’un clip, et sur-tout, un premier vrai concert ! Mais c’est beaucoup de pression et de travail, alors que les filles ont aussi des préoccupations de
leur âge. Sara est accaparée par son amoureuse, tandis que Tegan est frustrée par un crush inaccessible… Une tempête d’émotions qui sème la zizanie entre les soeurs fusionnelles,
alors que sonne déjà l’heure des choix de vie et de carrière.

Tillie Walden naît en 1996 à Austin, au Texas, où elle étudie au Center for Cartoon Studies. Très jeune, elle remporte un prix Ignatz avec J’adore ce passage puis un prix Eisner en 2018 pour Spinning, un roman graphique autobiographique.
Par la suite, elle publie Dans un rayon de soleil, space opera onirique à l’originalité absolue, et confirme sa voix d’autrice virtuose avec Sur la route de West, récompensé par le prix Eisner du Meilleur Roman graphique en 2020

 

 

Lancement de « Yune » de Camille Gobourg

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Nous sommes très heureuses d’accueillir Camille Gobourg pour la sortie son livre aux éditions Panthera : Yune.

Lancement le jeudi 22 mai à 19h

Exposition de planches originales du 13 au 31 mai

Une jeune femme prend vie, émerge des eaux et se retrouve au pied d’un arbre immense. Des créatures intrigantes lui apparaissent alors et l’entraînent à leur poursuite pour lui faire découvrir leur terrible destin…
BD sans texte, Yune porte un puissant message écologique sur l’extinction des espèces et sur notre rapport à la nature. À travers une quête initiatique, onirique et végétale, on suit l’héroïne dans ses aventures, guidée par le peuple qu’elle cherche à protéger et qui, petit à petit, lui dévoile ses secrets.
Les illustrations vaporeuses et colorées de Camille Gobourg rendent compte de la beauté sauvage de la nature, à la fois inquiétante et merveilleuse.

Lancement avec Karim Kattan de « Hortus Conclusus »

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La Régulière accueille l’auteur et poète palestinien Karim Kattan pour la sortie de son premier recueil de poésie « Hortus Conclusus ».

 

Hortus conclusus est le premier recueil de poèmes de Karim Kattan, écrivain né à Jérusalem en 1989. Il tient son titre de la formule scellée du Cantique des cantiques qui inspire aussi le nom d’un couvent, à Artas, en Palestine.

Hortus conclusus, le jardin clos, fait jouer ensemble les tentations du retrait et de la visite, du sanctuaire et de l’assemblée. Il est par excellence le lieu de la doublure.

Le jardin clos renferme sur lui son propre destin barré, inscrivant l’extérieur dans son propre périmètre. Et ce qui se dit au dehors du jardin, colonisation, apartheid, anéantissement, s’en­tend en dedans. Dans chacun des 23 poèmes du recueil la fuite s’accomplit vers l’intérieur, grâce au secours des puissances de l’éclat : amours, chants, luxuriances, et de leurs ser­xvant·es : chevaliers (errants), (demi-)dées­ses, saintes palestiniennes, soldats et amants.

 

Présentation de la revue LUCIOLES

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Présentation de la revue Lucioles n°3 – PARENTALITES

par un collectif d’auteurices

Une revue pour habiter plus librement et fraternellement les espaces institutionnels et culturels communs

Rencontre avec Meriem Laribi autour de son livre « Ci-gît l’humanité »

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Nous accueillons l’association Urgence Palestine Paris 18 pour une rencontre avec Meriem Laribi autour de son livre « Ci-gît l’Humanité » – éditions Critiques

 

Dans ce journal de bord d’une année d’effroi et de désillusion, Meriem Laribi nous plonge au cœur d’une tragédie humaine : le génocide perpétré à Gaza sous les yeux du monde entier. Dès le 7 octobre 2023, elle a entrepris de documenter, jour après jour, l’impensable, tout en dénonçant le rôle des médias occidentaux dans la diffusion d’un récit partial et tronqué, alimentant la déshumanisation des Palestiniens et l’indifférence face à leur sort.

L’auteure s’indigne des silences complices et des justifications cyniques qui trahissent une pensée coloniale profondément enracinée en Occident. Ce livre, entre témoignage personnel et chronique engagée, interroge les valeurs proclamées par les puissances occidentales et met en lumière les mécanismes médiatiques qui légitiment l’oppression.

Un récit anticolonialiste, lucide et courageux, qui appelle à choisir un camp : celui de l’humanité.

Meriem Laribi est une journaliste indépendante. Elle collabore régulièrement avec Le Monde diplomatique et Orient XXI, et elle a également co-réalisé, avec Maïlys Khider, un documentaire produit par Le Média intitulé Gaza : fuir le génocide (2024).

Lancement de « Cuisines d’Afrique du Nord » de Farah Keram

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La Régulière est ravie d’accueillir les prodigieuses Farah Keram et Nina Medioni qui signent chez Flammarion le livre « Cuisines d’Afrique du Nord ».

  • Mercredi 14 mai à 19h : Rencontre, puis buffet et signature

Saisonnalité, résilience, transmission, rites et rituels culinaires : les cuisines d’Afrique du Nord sont le reflet d’un patrimoine riche et vivant, chargé d’histoires intimes et collectives.

Journaliste culinaire, Farah Keram plonge au coeur des traditions culinaires transmises par les femmes de sa famille en Algérie, en Tunisie et au sein des diasporas en France. Enrichie par des échanges avec sociologues et anthropologues, son exploration mêle introspection personnelle et recherche sur le terrain.

De cette immersion sont nés cinquante recettes et un récit sensible, où la nourriture devient une porte d’entrée pour évoquer l’héritage, l’exil et la migration. Quel meilleur médium pour raconter les silences, tisser des liens et perpétuer des mémoires ?

Le livre est magnifiquement illustré par la photographe Nina Medioni.

 

Lancement de « Lettres à Blue Bird » de Pig Paddle Mannimarco

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Nous sommes ravies d’accueillir les excellentes éditions du Frémok ainsi que Pig Paddle Mannimarco pour la sortie de sa première bande dessinée : « Lettres à Blue Bird »!

Jeudi 24 avril à 19h : Rencontre avec l’auteur animé par le journaliste Fréderic Michel. La rencontre sera enregistrée pour son podcast « Dans ma bulle » de Avoir Alire.

Exposition du 24 avril au 10 mai.

Quel premier livre fascinant ! Les pages foisonnantes et volontairement sales semblent tout droit issues d’un carnet de croquis abandonné dans un café. Cependant, les lettres que cette petite oiselle déprimée adresse à son ami Blue Bird nous raconte des histoires d’amitié bancales, et la vie d’étudiant.e dans une ville moyenne, un peu vieillotte, Glomar. Elle raconte avec mélancolie et désillusion des anecdotes de son quotidien, mais aussi les souvenirs potaches de leur bande d’ami.e.s. On finit par déceler un malaise lancinant et comprendre que quelque chose cloche chez cette petite oiselle. Un premier livre très fort de Pig Paddle Mannimarco, tout droit sorti des Beaux Arts d’Angoulême.

 

 

Lancement  » un couple panafricain » de Elara Bertho

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La Régulière est heureuse de recevoir à nouveau les éditions Rot·Bo·Krik pour la sortie de « Un couple Panafricain, Miriam Makeba et Stokely Carmichael en Guinée » de Elara Bertho.

Mardi 29 avril à 19h : Rencontre avec Elara Bertho, animée par Sarah Fila-Bakabadio, éditrice pour Ròt-Bò-Krik, suivie d’une signature et d’un apéritif.

En 1968, Miriam Makeba et Stokely Carmichael quittent les États-Unis pour s’installer à Conakry, capitale de la Guinée socialiste. Réfugiés politiques en exil, la chanteuse sud-africaine mondialement connue et le militant révolutionnaire noir décident de se mettre au service du régime de Sékou Touré et de son ambitieux programme de décolonisation des esprits.

En suivant ce couple iconique de la lutte antiraciste dans ses pérégrinations transatlantiques, ce livre replace Conakry dans une cartographie mondiale et une histoire globale des luttes de libération. Dans cette capitale africaine, radicalités noires, combat anti-impérialiste, décolonisation des savoirs et idéal panafricain furent adossés à une politique culturelle ayant pour aspiration de rayonner depuis l’Afrique vers le reste du monde.

Chargée de recherches au CNRS au sein du laboratoire Les Afriques dans le Monde, Elara Bertho s’intéresse aux relations entre histoire et littérature en Afrique de l’Ouest. Elle anime avec Elgas un séminaire à Sciences Po portant sur les liens entre littératures et sciences sociales.

Directrice de la collection « Lettres du Sud » aux éditions Karthala et membre du comité de rédaction de la revue Multitudes, elle a publié en 2023 Léopold Sédar Senghor (PUF). Elle travaille actuellement à une histoire des productions artistiques dans la Guinée révolutionnaire de Sékou Touré et aux circulations transnationales du panafricanisme.

Lancement de « Les Gugusse en vacances » d’émilie Gleason

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En 2018, nous accueillions une jeune et prometteuse autrice de BD : Emilie Gleason, pour la sortie de son premier livre, « Ted, drôle de Coco », l’histoire drôle, touchante et personnelle du quotidien d’un jeune homme autiste.
Ensuite, la machine s’emballe, le livre, remarquable, est remarqué, primé à Angoulême et c’est parti pour Emilie !

Nous sommes donc très émues de la recevoir à nouveau, sept ans plus tard, pour un nouveau livre publié dans le «Tedverse» – ce monde alternatif qui permet à l’autrice de se raconter avec un décalage fictionnel, et de créer ainsi des œuvres où simultanément tout est faux, mais tout est vrai.

La famille Gugusse au complet, Boris, Doris, Balou, Éléana et Ted, s’apprête à prendre l’avion direction le Yolcame pour célébrer le mariage d’une cousine — et les valises sont à peine closes que déjà, c’est le chaos: Ted s’est enfermé dans les toilettes qu’il vient de boucher, puis le RER qui mène à l’aéroport annonce un dangereux retard, le sac de pique-nique a été confondu avec une poubelle à jeter, un marginal agresse la famille, tout ça alors que le voyage n’a même pas encore vraiment commencé.

VENDREDI 11 avril à 19h : Rencontre avec l’autrice, animé par Inès Bahans. Suivi d’une signature et d’un apéritif.

Lancement de « Sortir du ventre du loup » de Charlotte Melly

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La Régulière accueille Charlotte Melly et les éditions La Ville Brule pour la sortie de « Sortir du ventre du loup ».
• Vendredi 4 avril à 19h : Rencontre avec l’autrice animée par son éditrice Marianne Zuzula, suivie d’une signature et d’un apéritif.
• Du 1er au 20 avril : exposition de planches issues du livre.

Que se passe-t-il dans la vie du Petit Chaperon Rouge après être sortie du ventre du loup ? Et que se passe-t-il dans la vie des victimes de violences subies dans l’enfance ?
C’est vrai voyage onirique, introspectif et sinueux dans lequel nous emmène Charlotte Melly. Au fil des pages, elle raconte le cheminement qui mène à la reconstruction.
Au-delà de ce lien très fort avec les traumatismes subis par les enfants victimes, les stratégies mises en œuvre par ce petit chaperon rouge des temps modernes pour continuer à investir un espace public hostile résonneront aux oreilles de toutes les femmes, coutumières des VSS et du harcèlement de rue.
Le rythme et l’alternance des pages peintes/pages crayonnées, l’écriture volontairement fragile et chaotique contribuent à l’effet immersif et angoissant de cette plongée en apnée dans les traumas des enfants victimes, qui prennent ici la forme d’une silhouette blanche, à la fois forte et fragile, nous entraînant avec elle dans cette traversée du stress post-traumatique.

Diplômée de l’école Estienne en graphisme et de l’Ensatt en scénographie, Charlotte Melly est une artiste protéiforme, experte du dessin en direct qu’elle a développé dans plusieurs spectacles. Elle a publié deux romans graphiques : Blanche la Colérique (Marabulles, 2017) avec Lison Pennec et Un pays dans le ciel (Delcourt, 2021) avec Aiat Fayez. Elle a également fait partie du collectif de dessinateurices de la revue Bien, monsieur (Fauve de la BD alternative au FIBD d’Angoulême en 2018). Sortir du ventre du loup est son premier roman graphique solo, extrêmement sensible et puissant, une œuvre d’art à part entière.